Comment valoriser une agence d’architectes

Évaluer la valeur d’une agence d’architectes est une problématique complexe, dans laquelle JPA Group excelle depuis de nombreuses années.

Parmi ses nombreux faits d’armes professionnels, Jacques Potdevin est en effet connu pour avoir établi une méthodologie d’évaluation des cabinets ou agences d’architectes qui fait autorité, et ce quelle que soit la forme juridique de ces entités.

Il convient en effet d’analyser plusieurs paramètres pour valoriser le plus justement possible un cabinet ou une agence d’architectes :

• Le chiffre d’affaires
• Le carnet de commandes
• La notoriété

« Ce qui différencie les sociétés d’architectes, c’est que contrairement à beaucoup d’autres structures, et même si elles ont un passé d’une très grande qualité, avec des références reconnues à la fois par le marché et par le public, ce qui compte ce sont les contrats en cours et l’opportunité d’obtenir de nouveaux contrats », expose Jacques Potdevin, fondateur de JPA Group et JPA International.

Il ajoute : « Il n’y a pas, comme sur des produits industriels ou des prestations de service, un caractère aussi récurrent du business. Les sociétés d’architectes sont des structures dans lesquelles le passé sert d’éclairage, mais le plus important pour elles, c’est de regarder l’avenir ».

« Nous regardons le carnet de commandes à date, et nous appliquons un chiffre d’affaires à trois ou quatre ans, guère plus » confirme Richard Bonnet, dirigeant associé au sein de JPA Group et JPA Limoges.

La notoriété est aussi un paramètre important, mais pas toujours facile à évaluer. « Ce qui est très compliqué dans ce secteur d’activité, c’est qu’il y a beaucoup d’intuitu personae liée à la personne de l’architecte », déclare Damien Potdevin, associé de JPA Group.

« Pour de nombreux grands projets, et quelle que soit leur notoriété, les architectes sont le plus souvent sélectionnés après un concours », rappelle également Jacques Potdevin.

La notoriété est aussi sujette à des fluctuations, comme l’explique Richard Bonnet : « Il y a la qualité architecturale de conception à prendre en compte, mais aussi la dimension artistique. Certains architectes peuvent être plus ou moins dans l’air du temps. C’est, par exemple, courant dans le domaine des enceintes sportives ».

D’autres facteurs peuvent être pris en compte pour évaluer la notoriété d’une société, à commencer par le chiffre d’affaires et, surtout, la rentabilité qui lui est liée.

Les conditions actuelles du marché de l’architecture en France

Le marché actuel reste très contraint par la demande des investisseurs dans un contexte d’instabilité. « Nombre de projets sont pour l’instant en attente ou repoussés. Les investisseurs immobiliers préfèrent la stabilité », observe Jacques Potdevin.

« Nous avons eu le cas d’une agence bénéficiant d’un très beau carnet de commandes. Récemment, les investisseurs ont gelé certains projets. La question qui peut se poser aujourd’hui pour les sociétés d’architectes n’est plus seulement d’avoir le contrat signé, c’est d’être sûr que les projets iront jusqu’au bout et dans quels délais », précisent Damien Potdevin et Richard Bonnet.

L’évolution des contraintes réglementaires, parfois plus strictes en France que sur le plan européen, complique également les projets de construction et rallonge souvent les délais.

La transmission des sociétés d’architectes

La France compte aujourd’hui 30 000 architectes inscrits, avec un certain nombre de très grandes agences, quelques agences de taille moyenne, tandis que la majorité des architectes exercent au sein de structures modestes. « Mais il y a peu de cessions de sociétés d’architectes », regrette Jacques Potdevin, qui observe plus souvent des transmissions en interne. « Il arrive aussi que des sociétés d’architectes fusionnent, mais l’intuitu personae peut être un frein à la transmission », développe-t-il.

« Pour les agences de 4 à 5 personnes, la question de l’avenir de l’agence peut se poser en cas de départ de l’architecte responsable. Dans les agences plus structurées, nous nous intéresserons  à l’équilibre de la pyramide des âges et à la façon dont la transition est mise en œuvre entre les seniors et les juniors », indiquent les trois associés de JPA Group.

Spécialistes reconnus de la transmission de sociétés d’architectes, tous trois s’accordent à dire que la majeure partie de ces opérations s’opère en interne.

La transmission en interne a un intérêt majeur selon eux : « Les grands donneurs d’ordre connaissent les équipes, ce qui permet d’assurer la continuité de la structure ».

Ils estiment également que le plus important dans le cadre de la transmission d’une société d’architectes, « c’est de mesurer les forces et les faiblesses de l’agence ».

Depuis sa création, JPA Group a accompagné près d’une centaine de sociétés d’architectes. « Ce qui fait la force de JPA Group dans son approche, c’est d’effectuer un diagnostic approfondi et complet. Nous regardons le rôle de la création avec celui de la réalisation. Nous analysons la typologie des missions, la typologie de l’encadrement, la pyramide des âges, les projets en cours, les projets futurs. L’ensemble de ces éléments nous permet de mesurer l’immatériel », concluent Jacques Potdevin, Richard Bonnet et Damien Potdevin.

JPA Group est spécialiste de l’accompagnement des sociétés d’architectes pour tout ce qui concerne le suivi comptable, le conseil, la valorisation et la transmission.